« J’ai deux types de personnes dans mon entourage en ce moment. Celles qui sont un peu dans le même état d'esprit, qui comprennent mon envie de faire les choses à mon rythme, d'explorer. Et celles qui me demandent incessamment “t’en es où ? tu as trouvé quelque chose ?"
Le thème de la pause est complexe car il englobe, en réalité, de nombreux autres sujets relatifs à la santé mentale, introspection et définition du sens.
Le fait d’appeler la période professionnelle de notre existence « la vie active » traduit d’ores et déjà le rapport déséquilibré que nous entretenons au travail. Comme si l’on ne pouvait s’accomplir que pendant ces 40 ans alors que nous commençons en moyenne à travailler à 27 ans – contre 20 ans en 1975 (CESE, 2019) – et que la retraite constitue.
« travailler structure à ce point notre vie, que perdre ou quitter notre emploi serait donc synonyme :
- De retrait de la société, car les autres sont actif·ves dans le monde du travail duquel on s'est retiré·e
- De perte de repères puisque le temps et nos rencontres ne sont plus régulés par des contraintes extérieures
- D’oisiveté. Au sens latin, otium – temps libre – s’oppose au negotium – temps d’affaires. Il n'a pas de connotation directement négative et se réfère aussi au temps utilisé pour apprendre / se cultiver (made in le Gaffiot). Aujourd'hui on ne connaît de ce mot que son aspect péjoratif. » (A.Rigaut, 2020) »